Le Post : une certaine idée du journalisme de demain

Publié le par Moktarama



Extrait de la Une du Monde.fr, les articles sélectionnés de leur plateforme de blog et la promotion du Post



       
Le journal Le Monde a lancé l'année dernière - après avoir été un précurseur de l'information en ligne en France - son propre site d'aggrégation de l'information, dénommé "Le Post : le mix de l'info" . Voici les particularités de cette excroissance du groupe Le Monde, qui a même réussi à s'incruster dans la page d'accueil de la version en ligne de l'ex-journal de référence :

  • Le contenu est généré presque exclusivement par l'utilisateur, seul un très faible nombre - cinq, si je ne m'abuse - de journalistes du groupe Le Monde sont là pour superviser, sélectionner les articles qui figureront en Une, et rédiger - ou plutôt en général recopier à la sauce du site des dépêches d'agences de presse - une faible partie des articles générés. À titre de comparaison, on est dans le même esprit de contenu quasi-exclusivement généré par l'utilisateur inscrit, comme les aggrégateurs de blogs du type Blogasty, Diggons, PaperBlog ou CoZop...avec la différence toutefois de la présence de journalistes pour sélectionner et mettre en valeur les articles contre une sélection purement faite par l'utilisateur dans les deux premiers cas, et par "notre équipe rédactionnelle" puis "de manière purement automatique selon vos précédentes visites" dans les deux derniers cas.

  • Les utilisateurs doivent être enregistrés sur le site du Post pour devenir des "posteurs" , il est d'ailleurs à noter que les aggrégateurs cités ci-dessus permettent tous - comme Wikio - d'accéder à l'article original et de le commenter librement, sauf bien sur si son auteur ne le veut pas. De ce point de vue-là, on se rapproche plus de médias en ligne comme Rue89 ou RTL, qui demandent également une inscription préalable pour commenter.

  • L'information est un fil unique continu, sans catégories spécifiques couvrant un large panel et clairement visibles ; avec dans ce fil continu d'actualités de très nombreux rappels et résumés - ainsi que des résumés de résumés - autour du fil d'articles ainsi qu'au sein de celui-ci.


        Maintenant que le mode de fonctionnement est établi, parlons de ce qui fâche. La ligne éditoriale mais aussi d'autres pratiques, lisons ce que Benoît Raphaël, rédacteur en chef de LePost.fr, a écrit en commentaire à ce billet du Champignacien qui exprime fort bien ce que j'en pense :

Le Post est un site grand public, qui traite de tous les sujets, qui ouvre des conversations autour de l’actualité. Et, oui, nous y traitons des faits-divers, nous y parlons aussi politique, nous détectons et décryptons les buzz sur Internet. Nous abordons l’info sous son angle local, sous l’angle du témoignage. Et, oui, nous n’avons pas de problème avec le fait d’évoquer des sujets plus légers, parce qu’ils font partie de nos thèmes de conversation de tous les jours. La légèreté n’a rien à voir avec la bêtise et la médiocrité. Ce sont les oeillères et les idées reçues qui sont la marque d’une intelligence limitée.



Pour vous donner une idée des sujets traités par LePost, voici un résumé de la page de Une de ce jour, le 9 juillet 2008 à 15 h 50 :

  • L'actu sélectionnée par la rédaction : Fight club - Le Match de l'été, Kung-fu Panda vs Hancock ; Hou l'intello - 20,32 de moyenne au bac, c'est Possible ! ; En danseuse - L'antisèche Tour de France du mercredi 9 juillet ; Mathématiques - Profs non remplacés : "On bat le record de suppression de postes en 2008" ; Happy mix - Le happy mix du mercredi 9 juillet ; Souriez, vous êtes filmés - La peur de la caméra pour assainir les surfaces de L1 ; L'antisèche actu du mercredi 9 juillet ; Inquiétude - Que s'est-il passé à la centrale du Tricastin ? ; L'antisèche foot du mercredi 9 juillet ; Enfer domestique - Femme battue : "L'autre nuit, il m'a aggripée par la tignasse. Il a levé le poing et m'a frappée" ; etc..le reste du fil principal d'articles est du même acabit.

  • Encart L'essentiel : Ségolène Royal a-t-elle pété un cable ? ; Jeune juif agressé à Paris : "Rudy ne se souvient toujours de rien" , Double meurtre de Londres : le suspect s'accuse ; +292 % pour le budget com' du gouvernement ?

  • En ce moment sur le post : trois catégories de fils d'articles que sont Buzz - peoples et petites phrases des politiques - ; Politique - reprises de dépêches AFP par la rédaction ou extraits télévisés - ; et Faits-divers - tout est dit. Ces trois catégories sont en fait la seule méta-catégorisation des articles présente sur LePost.


        Donc, LePost est un site qui "traite de tous les sujets" . Il les traite. Il ne les explique pas. Ni ne les remet dans leur contexte. Et, beaucoup plus grave à mes yeux, il n'incite surtout pas les "posteurs" à le faire dans le contenu qu'ils génèrent, il suffit de cliquer sur les articles en Une pour le constater, ce n'est clairement pas inclus dans la sélection éditoriale effectuée par les journalistes ; à l'inverse par exemple d'un AgoraVox qui avec tous ses défauts arrive pourtant relativement bien à tirer la qualité vers le haut pour du contenu généré uniquement par l'utilisateur.

        Le Post "ouvre des conversations autour de l'actualité" . C'est tout simplement faux, il suffit de regarder les commentaires du billet concernant les réductions de postes dans l'Education Nationale. Aucune réflexion, un ou deux commentaires sortant certes du lot mais pas plus, de toute manière pas mis en valeur, aucune sélection éditoriale n'est faite sur les commentaires ou pour les mettre en avant à la manière d'un Rue89 qui sélectionne certains commentaires jugés pertinents depuis quelque temps, par exemple. Par ailleurs, il semble que cela fasse partie de la volonté éditoriale, en ce sens qu'on ne peut écrire de longs commentaires - plus de 2000 signes - , or ceux qui lisent ce blog comprennent bien que la conversation puis la réflexion ne viennent pas en trois diatribes ponctuées d'un lol.

        Au Post, "Nous y traitons des faits-divers" , je dirais même que c'est leur fond de commerce tant ceux-ci sont omniprésents, composant même une méta-catégorie à part entière sur le site, sur trois au total, et en dehors des indispensables tags qui sont autant de micro-catégories. "nous y parlons politique", certes, si on peut appeler politique la reprise de toutes les petites phrases, buzz politiques divers et variés et une absence totale de profondeur dans le propos. "nous détectons et décryptons le buzz sur internet" , ce qui est ô combien vrai concernant la détection et l'amplification du buzz - celui-ci y a certainement eu son heure de gloire qui rend le Post indispensable, par contre, pour ce qui est du décryptage, je dirais qu'il y a déjà infiniment mieux à l'oeuvre que Guy Birenbaum, sa Sarkobsession et ses théories du complot blogosphérique.

        "Nous abordons l'info sous son angle local, sous l'angle du témoignage" . Certes. C'est totalement vrai, là on se rapproche de l'approche qu'aurait un Pernaut pour son journal de 13 h, les témoignages.

        Les phrases suivantes sont claires. Elles rapprochent Le Post des journaux "people-actualité", tels Entrevue - dont LePost est d'ailleurs une des sources pour la version en ligne - , Paris Match, Voici et de nombreux autres, bien qu'avec une orientation certes plus poussée vers le témoignage et le fait-divers.



Maintenant qu'on en est là, je vais dire ce qui me gêne dans cette ligne éditoriale et la mise en oeuvre du projet :

  • Que Le Post prétende fournir de l'information. Ça n'en est tout simplement pas, du moins selon des critères vaguement journalistiques. C'est de l'actualité et du buzz - les deux étant complémentaires par ailleurs. Je n'ai rien contre en soi, je ne vois juste pas très bien les synergies éventuelles que le groupe Le Monde pourrait en tirer. A l'inverse, LePost me semblerait avoir une place bien intégrée dans un média comme TF1, pouvant être le pendant "Actualités" du portail d'over-blog par exemple et remplissant bien sa part du rôle de course à l'audience sans critères qualitatifs que s'est donné le groupe depuis sa création.

  • Mais aussi que le journaliste estime que ce qu'il édite soit du "contenu grand public" , cela renvoie pour moi au débat de la responsabilité des journalistes dans la dégradation sensible du niveau de leurs productions, dégradation imputée un peu trop facilement au fameux "grand public" , ou pour le dire autrement à l'adage du "arrête, les lecteurs veulent du people, du sport, des petites phrases et se détendre, tu vas pas les faire chier avec ton énorme papier sur la situation politique passée et présente en Mongolie". Et ça, c'est purement du ressort du responsable éditorial.

  • Des lacunes qui me semblent assez grosses, et similaires aux autres médias "grand public" malgré les dires de Benoît Raphaël, concernant les usages d'internet : tous les liens donnant vers des sites extérieurs au Post, par choix éditorial, sont en nofollow, c'est à dire qu'ils ne donnent pas de "crédit" vis-à-vis des moteurs de recherches au site en question...ce qui est sacrément osé de la part d'un site dont une bonne partie du contenu est directement extrait - pardon, "par l'utilisateur", donc indirectement - de sites de presse et de blogs. Ou encore la limitation de la longueur des commentaires et l'obligation de s'inscrire. 

  • Que le groupe Le Monde, qui dispose d'une bonne plateforme de blog via LeMonde.fr et arrive plutôt bien à mettre en valeur la sélection faite et les auteurs intéressants, se soit dit que plutôt que d'agrandir - notamment par la gratuité - ce qui existait déjà et fonctionnait plutôt bien pour en faire un journal en ligne au contenu généré par l'utilisateur et fermement modéré par les équipes du Monde ; ils allaient lancer un petit truc pas cher et sans contraintes journalistiques dans ce far west que semble être pour eux l'internet, ce qui inévitablement a mené à ce qu'est maintenant Le Post.



        Pour finir, et peut-être pour élargir le débat au journalisme de manière générale, je suis tombé sur ce billet de blog du rédacteur en chef Benoît Raphaël, assez intéressant au demeurant, qui décrit comment il été impressionné lors de la visite du siège du groupe Agora, leader en Pologne et éditeur notamment du quotidien polonais Gazeta Wyborcza.

        Il nous parle alors du personnel nombreux, de la grande présence sur internet de ce groupe qui possède un portail et plusieurs sites spécialisés. Il nous parle également des convergences éventuelles entre radio et production internet et de la nécessité d'aller pas-à-pas, tout en ayant le courage de lancer des projets peu coûteux en personnels - exemple à l'appui - sans hésiter à les abandonner si ces projets ne rencontraient pas une audience immédiate. L'article est bon, et fort intéressant sur le management et la recherche d'audience rapide par une grande flexibilité.

        Je n'ai tiqué qu'à la fin : à moins de lire le polonais et de pouvoir se faire son idée avec les liens du billet, Benoît ne nous parle pas de journalisme. On ne sait absolument pas quel est le contenu, uniquement que le portail connaît un fort succès et que le site politique - fait par un journaliste et trois pigistes -  est visité par un million de visiteurs uniques chaque mois. Est-ce un bon média, c'est à dire un média de qualité ? Nous n'en saurons rien. Quelle est son audience et ses méthodes pour y parvenir ? Ça, on le sait, c'est tout simplement le sujet de l'article.


        Dans les réponses à ces deux questions, il me semble se voir définie une ligne claire de fracture entre différents types de médias, et je me demande si l'un peut encore prétendre à effectuer un travail d'information journalistique :

  • Soit l'éditeur s'intéresse et à l'audience - notamment qualitativement - et à la qualité de ce qu'il édite, et à ce moment là il est parfaitement légitime dans ce qu'il fait, à savoir de l'information et du journalisme.

  • Soit l'éditeur cherche prioritairement l'audience sans critères qualitatifs et alors il lui devient ardu de se prétendre journaliste ainsi que de prétendre fournir de l'information, car non seulement il induit les lecteurs en erreur, mais en plus il participe alors grandement à la décrédibilisation - déjà bien avancée, il est vrai - de cette profession dont il prétend pourtant faire partie. Il ne lui rend là pas un grand service.





Mise à jour du vendredi 11 juillet 2008 :
Le commentaire ci-dessous, de
Dominique, complète parfaitement le billet.


Je vais reprendre le commentaire au fil de la lecture, mais sans citer.

1) A propos de la rédaction, il y a quand même un point étrange : le rôle du Coach (ils sont deux en fait, comme je l'ai appris dans une réponse). C'est à la fois celui qui fabrique les titres (noter la différence hénaurme parfois entre les titres et les URL), qui promeut les billets, qui conseille les nouveaux, qui supprime des commentaires ou des billets, mais aussi qui rédige de nouveaux résumés de résumés ou qui relance un sujet déjà bien glauque ou bien sanglant. Aide technique, secrétariat de rédaction, rédaction personnelle ou en fait rédaction en chef ? Le rôle n'est pas clair. Il y a une face présentable (Raphaël qui répond et s'explique ailleurs) et puis une face qui n'a de compte à rendre à personne (Le Coach). Est-ce que ce Coach est un faux-nez de la rédaction ou est-ce une sorte de doublon du rédacteur en chef afin de sapper le pouvoir journalistique lui-même ? Fort étrangement, les textes les plus sordides ou les rappels les plus crapuleux viennent du Coach.
  
2) Il y a lieu de s'interroger sur le mode de vote : on vote sur un texte dans AgoraVox (site sur lequel j'ai beaucoup médit avant sa réforme) ou Rue89 - ces systèmes ont des défauts eux aussi mais moins graves. On vote pour un intervenant que l'on encourage sur Le Post. Cela donne-t-il une meilleure crédibilité à ce propos en particulier alors qu'il s'agit juste d'une personne publiant régulièrement sur ce média même si elle n'apporte rien dans ses textes. Il pourrait y avoir sélection des meilleurs commentaires en tête de fil (comme dans Rue89 ou @si même si c'est détourné), or en fait c'est la promotion de l'individu qui est privilégiée.

3) Laurent (Gloaguen, auteur du
blog Embruns, NDLR) a justement reproché dès le début la stratégie de liens nofollow, mais cela va plus loin, car Le Post ne renvoie pas seulement à ses seuls mots clés (comme un portail du type Yahoo actualités), il renvoie aussi le plus souvent à la page d'accueil du média qu'il prétend citer. C'est particulièrement visible dans les billets de la rédaction qui se refusent à indiquer leurs sources exactes en donnant l'adresse exacte de l'article qu'elle cite. J'ai commis une note sur le sujet. On est dans le système du portail, il ne faut pas que le lecteur s'échappe de cet univers. Bien sûr, il y a des exceptions, mais elles ne viennent pas de la rédaction.   

4) Les catégories. On entre dans le grand comique. En fait, on trouve très souvent un même article dans deux ou trois catégories lorsque l'actu a un coup de mou et c'est fait à grand coup de portnawak, le buzz permettant de tout caser n'importe comment. C'est la plus belle invention du Post après le Coach hypothétique. S'il y avait encore des catégories sport ou musique ou cinéma ou télé, je pourrais un peu comprendre et savoir quoi éviter, mais tout est buzz. En fait, on pourrait supprimer les faits divers et la politique, largement, mais il faut quand même donner l'impression d'une diversité de sujets.

Cela ne répond toujours pas à la question "où va le journalisme ?", mais je ne désespère pas d'y apporter ma pierre demain après avoir dégrossi le sujet.

Publié dans En France

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D
1) Je n'invente pas l'existence d'un second coach : je m'appuie sur un commentaire d'un remplaçant du coach durant un week-end qui disait clairement qu'il n'était pas le coach en titre. La fable d'un coach unique cela ne tient pas deux minutes.  Ou alors on va me faire croire que le coach bosse plus de 80 heures par semaine. Il faudra voir alors la législation du travail.2) L'absence de lien vers un billet précis, un article précis est un fait avéré, que je peux prouver car cela a été le sujet d'un de mes billets avec un bel exemple. Souvent, le seul renvoi est celui de la page d'accueil (!) du site mentionné, pas l'URL du texte ou de l'image qui est reproduit. Et d'autres fois, cela ne renvoie qu'à une étiquette (tag) interne au Post. Ce n'est pas systématique, mais ce genre de mal-citation finit par se faire un peu remarquer. 
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B
Je n'ai pas le temps de répondre à toutes vos affirmations (ou vos questions). Il y en a beaucoup, qui appellent évidemment au débat.Je voudrais surtout corriger les affirmations de "dominique" que vous reproduisez ici, et prenez pour argent comptant sans les vérifier. Il décrit le fonctionnement d'une rédaction qu'il ne connait pas. Il n'est jamais venu nous voir, ne m'a jamais contacté (il peut le faire, je réponds à toutes les questions). Résultat: beaucoup de fausses informations: 1) Il n'y a pas deux coachs, il n'y en a qu'un. Il n'est pas anonyme. Il s'appelle Julien Jouanneau, il est journaliste, blogueur et écrivain (juju le pigiste). Son nom est inscrit sur la page du coach.3) Entièrement faux. C'est même tout le contraire. Le Post cite systématiquement ses sources, c'est inscrit dans la charte distribuée à tous les journalistes. Nous renvoyons vers l'url de l'article lorsque nous le pouvons. Nous citons même les blogs et les médias grace à qui nous avons appris l'info même s'ils n'en sont pas à l'origine. Nous sommes l'un des rares médias à renvoyer généreusement les lecteurs vers nos concurrents, et ce, directement depuis notre Une.
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M
<br /> Je prends les affirmations de Dominique pour argent comptant car le lisant depuis un certain temps, j'ai toute confiance en lui pour ne pas écrire un commentaire aussi long sans vérifier la<br /> véracité de ses dires, par ailleurs je vois qu'il vous a répondu.<br /> <br /> Pour ce qui est des liens renvoyant vers les pages d'accueil des médias que vous citez - plutôt que directement vers l'article original - , pardonnez-moi d'être violent, mais là vous êtes en train<br /> de me - nous avec les lecteurs de ce modeste blogue - mentir ouvertement, et je n'apprécie pas du tout. Certes, si cette pratique semble en voie de disparition sur LePost - je viens d'y faire un<br /> tour - , pour autant cette mauvaise habitude, je l'avais moi-même relevée à maintes reprises lors de mes précédents passages.<br /> <br /> Au moins, vous avancez dans le bon sens sur ce point là, pour autant oser prétendre que ce que dit Dominique est "entièrement faux" , alors que vous l'avez fait pendant un bon bout de temps, c'est<br /> un peu fort de café.<br /> <br /> <br />
D
Deux détails de forme : j'ai parlé de 2 000 sgnes et non mots ; il faut savoir lire le polonais et non le roumain à la fin à propos de la Gazeta Wyborcza. C'est une bonne synthèse pour le reste et j'y reviendrai demain après relecture, car c'est un peu copieux pour cette heure. Le Post pose beaucoup de questions sur l'avenir du journalisme et des blogues (questions que soulèvent aussi certains billets ou commentaires au sujet de la fin de Versac). Le débat est vaste, je crois aussi qu'une nouvelle époque vient de commencer et que Le Post en est un symptôme exemplaire.
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M
<br /> Les affres de la relecture mal faite...ces deux erreurs sont corrigées, merci.<br /> <br /> Ce billet est en effet copieux, je me suis rendu compte que j'avais pas mal de choses à dire au fur et à mesure de la rédaction, et comme en plus j'aime développer mes idées...au moins un lecteur<br /> en sera venu à bout :-)<br /> <br /> Par ailleurs, je viens de remonter votre commentaire plus copieux dans le corps même du billet, d'où sa suppression des commentaires. D'ailleurs, très bien ce commentaire, tout ce que j'avais<br /> oublié de dire ou ne savais pas à propos du Post y est, particulièrement à propos des "coachs" - sont-ils journalistes ? - dont j'ignorais totalement l'existence.<br /> <br /> <br />